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- C'est impossible, dit la Fierté - C'est risqué, dit l'Expérience - C'est sans issue, dit la Raison - Essayons, murmure le coeur - William Arthur Ward

 
 
- Le doute est le
commencement
de la sagesse - 
  Aristote

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- Un vieil indien explique à son petit fils que chacun de nous a en lui 2 loups qui se livrent bataille. Le premier loup représente la sérénité, l'amour et la gentillesse. Le second loup représente la peur, l'avidité et la haine. "Lequel des 2 loups gagne ?" demande l'enfant. "Celui que l'on nourrit" répond le grand-père - Sagesse Amérindienne

On a deux vies, 
et la deuxième commence 
quand on se rend compte 
qu’on n’en a qu’une
Confucius 
 
Il n'y a que 2 types de personnes 
dans le monde :
des justes qui savent
qu'ils sont pécheurs,
et les pécheurs qui pensent
qu'ils sont justes 
 
Blaise Pascal
 
Ne vous souciez pas d'être
sans emploi ; souciez-vous
plutôt d'être digne d'un emploi
 
Confucius
 
L'archer a un point
commun avec l'homme
de bien : quand sa flèche
n'atteint pas le centre
de la cible, il en cherche
la cause en lui-même
 
Confucius
 
Vivre est la chose la
plus rare. La plupart
des gens se contentent
d'exister
 
Oscar Wilde

Archives De 2007 À 2015

« Un individu conscient et debout est bien plus dangereux pour le pouvoir en place que 10 000 individus endormis et inconscients. » Gandhi

Le sage a honte de ses
défauts, mais n'a pas
honte de s'en corriger 
Confucius
 

 

10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 09:14

L'âme doit se briser avec violence dans sa propre lumière. De la nuit et de la lumière jaillit un feu, un amour. Ainsi l'âme doit percer vers l'ordre divin

Maître Eckart

Du superficiel au profond : retrouver son Etre

Extraits des propos de Karlfried Graf Dürckheim, Le Centre de l'Etre

 

 Être en accord avec l'Etre ne signifie pas être dans un état de perfection.  Vouloir atteindre la perfection est une erreur que ne doit pas commettre celui qui est en chemin.  Notre vérité est souvent assez misérable en rapport avec notre idéal. Être relié à la transcendance ne signifie pas que nous réalisons de manière parfaite « ce que doit être un homme », mais  avoir la force de nous voir dans notre vérité du moment. La transcendance ne se manifeste pas quand nous dépassons le niveau humain mais précisément là où nous reconnaissons ce niveau humain, lorsque nous reconnaissons notre faiblesse.

 

 Ce qui s'oppose à un rapport vrai avec l'Etre, c'est le mensonge par lequel je me montre différent de ce que je suis. Dans l'exemple de la peur, c'est en la reconnaissant, présente dans ma vie intérieure, que peuvent s'ouvrir les  vannes qui laissent couler en soi ce qui dissipe toute peur. La transcendance dépasse toute peur, mais ne peut être dépassé que ce qui a été reconnu. 
 Vivre sous le signe de la transcendance immanente, dans l'exercice comme dans le quotidien, c'est donc avoir la force d'être authentique, la force de s'avouer ses propres faiblesses.  Et, sur la base de cette reconnaissance, se dépasser. Exiger de soi-même des efforts dont on serait incapable si on n'avait pas l'intuition de la réalité de l'Etre. (…)
 
 Il faut très longtemps pour que l'homme arrive à faire tout ce qu'il fait en accord avec son Etre essentiel. Il ne s'agit pas d'additionner des exercices dits spirituels plusieurs fois pendant la journée, ni de réciter des prières ou d'avoir des pensées particulièrement élevées sur le plan religieux.  C'est la vigilance pour chaque action, la façon d'être là dans chaque action qui est importante. C'est dans la qualité particulière qui émane de notre façon d'être là  que se révèle la maturité spirituelle de la personne. (…) De  plus en plus vite il se rend compte de ses contradictions et de ce qui, au cœur de celles-ci, les dépasse.  Rappelez-vous ce que j'appelle le coefficient de maturité : c'est le temps qui sépare le moment où on commet une faute et le moment  où se rend compte qu'on a commis cette faute. Et chez l'homme mûr c'est ce temps qui devient de plus en plus court. (…)
 
 Il faut bien comprendre ce que signifie être authentique. (…)
 Nous montrons une façade qui, assurément, est un mensonge. Cette façade est le fruit de certains  conditionnements de notre enfance, par exemple.  Mais en même temps un certain comportement peut reposer sur une attitude profonde. Je voudrais  dire qu'il y a une façade légitime est une façade illégitime. Celle qui est légitime et celle qui anticipe sur le développement intérieur. (…)
 Être authentique n'empêche pas d'adopter dans l'existence des attitudes qui ne reflètent pas ce que l'on ressent réellement. Dissimuler la peur qu'on éprouve n'empêche pas d'être authentique, c'est-à-dire de ressentir cette peur et de s'avouer cette peur. Il ne s'agit donc pas de toujours montrer ce que nous  ressentons au fond de nous-mêmes. (…)
 
 Le mensonge intérieur consiste à ne pas vouloir voir celui qu'on est. Le mensonge n'est pas de ne pas vivre l'ombre.
 La reconnaissance de l'ombre est importante parce qu'elle met en mouvement un travail intérieur qui se passe en arrière-plan. La reconnaissance de l'ombre permet l'intégration des opposés. Ce qui nous permet, ensuite, d'entrer en contact avec cette couche intérieure plus profonde qui se situe  au-delà des opposés et qui n'est plus touchée par ce qui nous fait souffrir. (…)
 Dès que nous touchons la réalité de la personne; la réalité dans laquelle nous vivons ne peut exister sans nous, sans notre présence. Parce que le relief des qualités du réel, le relief des significations du réel est toujours le miroir  de la personne qui se rencontre elle-même dans ce qu'elle voit.  La réalité de la personne est ce qui impressionne la personne. C'est notre façon d'être là qui donne de la qualité de la signification de ce que nous voyons.  Il y a donc une façon d'être là dans laquelle l'objet disparaît en tant qu'objet. Ce n'est pas de l'inconscience, au contraire, c'est une conscience plus élevée, ou plus profonde  par rapport à la conscience ordinaire de l'objet. 
Cette situation devrait se réaliser entre êtres humains s'il s'agit d'une rencontre qui est vraiment personnelle. Habituellement, se rencontrent les représentants d'un rôle. C'est d'un côté le directeur et de l'autre sa secrétaire,  ou le maître d'école et les écoliers qui ne voit devant lui qu'un potentiel de censure. Mais dans une rencontre de personne à personne sont dépassées les limites de ce qu'on appelle la réalité objective. On arrive à toucher l'essentiel dans l'autre, ce qui est  au-delà ou en deçà  des rôles, son être profond. (…)
 
 La transcendance est emprisonnée en nous dans la mesure où nous sommes encore à la merci du petit moi. C'est ainsi, c'est la condition naturelle de l'homme. Dans le meditari nous sentons que les portes de la prison s'ouvrent. Et cette force transcendante commence à nous transformer de l'intérieur. Mais ce qui est vrai au moment de l'exercice est vrai pour notre vie entière. L'existence qui est assujetti à l'esprit conceptuel de l'homme est tout d'abord une prison pour la transcendance. 

 

 

 

Toute la vie vécue, la vie de l'homme en tant que sujet, est le  résultat d'une rencontre. Vous marcher le soir dans la forêt, et vous êtes tout à coup effrayé par un monstre ! En réalité, c'est une racine et lorsque vous en êtes conscient  vous vous dites : « c'est trop bête, ce n'est qu'une racine ! » Cependant, c'est vous qui avez vu le monstre.  Alors, est-ce vous le monstre qui se voit dans cette racine ? Parce que vous êtes dans le jeu. Vous êtes vous-même à la base de cette impression.
 Nous devons comprendre la signification du monde qui nous entour à travers nous-mêmes. Nous éveillons les qualités qui nous touchent. Du point de vue de l'homme des sciences, c'est subjectif, ce n'est que subjectif. Cependant, en tant que sujet,  vous rencontrer dans cette racine une projection de vous-même. (…)
 Nous devons accepter que tout ce qui nous entoure nous répond en fonction de ce que nous sommes. Nous sommes donc responsables, plus ou moins, de ce qui  nous touche en tant que qualités.
 Vous êtes dans une pièce vide. Si elle se transforme en étable ou un temple, c'est votre façon d'être là qui en est la cause. Notre responsabilité vis-à-vis de ce qui nous entoure est donc très grande. Nous créons sans cesse la réalité qui nous  recrée !

 
 
Du superficiel au profond : retrouver son Etre

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- La peur que quelque chose arrive est pire que la chose elle-même. Les peureux meurent bien des fois avant l'heure de leur mort. La peur doit être bannie de votre vie car elle est irrationnelle et bloque l'action - Swami Prajnanpad

L’Amour est le fondement
du monde. Où il a l’amour,
il y  a la paix, là où il y  a égoïsme
il y a misère et souffrance.
Apprenez de Mère Nature qui
donne d’Elle-même, même si
elle est exploitée par l’homme.
Faites de bonnes actions et
considérez les êtres comme
les enfants de la Mère Divine. 
 Amma

-Si vous voulez le bon, vous aurez le mauvais aussi. Chaque chose a deux aspects. Si vous voulez le côté face d'une pièce, vous devez prendre le côté pile aussi. C'est inutile d'attendre seulement du plaisir. Le plaisir et la peine vont toujours de pair. Il faut prendre les deux, ou rien du tout - Swami Prajnanpad

 

"Qui sème une pensée,

récolte une action ;

qui sème une action

récolte une habitude ;

qui sème une habitude,

récolte un caractère ;

qui sème un caractère,

récolte un destin."

STEPHEN R. COVEY

- Ceux qui savent assimiler la part de vérité de l'autre surtout si elle est contraire à la leur sortent du cercle infernal de l'ego. - Soeur Emmanuelle

 

 

 

 
 

Tout caillou est un diamant pour celui qui sait voir. Arnaud Desjardins